Imaginez un monde où Sonos ferait partie de la famille Apple. Cela aurait pu être une réalité si Steve Jobs avait écouté Tony Fadell, l’ingénieur légendaire derrière l’iPod. Que se serait-il passé si cette alliance avait vu le jour ?
Pour les amateurs de Sonos, la marque évoque souvent des similitudes frappantes avec Apple : un design raffiné, une expérience utilisateur exceptionnelle, et un écosystème bien intégré. Ces caractéristiques ont permis à Sonos de maintenir des prix élevés, même face à une concurrence intense, y compris de la part d’Apple.
Steve Jobs et Sonos : Une opportunité manquée ?
Récemment, Sonos a connu des turbulences après la sortie de sa nouvelle application qui a causé le départ de son CEO, Patrick Spence, et de son directeur produit. Cette situation a plongé de nombreux clients dans la confusion en raison de la baisse de qualité de l’application.
Dans ce contexte, des rumeurs ont resurgi selon lesquelles Apple aurait pu acheter Sonos peu de temps après sa création en 2002. Tony Fadell, l’homme derrière l’iPod, aurait essayé de convaincre Steve Jobs de l’intérêt d’un tel rachat dès 2023, sans succès.
La vision de Tony Fadell
À l’époque, Sonos présentait ses premiers produits dans les salons, notamment des enceintes sans fil et une télécommande équipée d’un écran avec une molette, rappelant celle de l’iPod. Tony Fadell était persuadé qu’une acquisition de Sonos par Apple serait une opportunité en or.
Malgré ses efforts, Steve Jobs n’était pas convaincu. Fadell insistait pourtant : « Nous sommes profondément investis dans la musique. Les clients le veulent, et moi aussi. » Mais Jobs avait répondu sans détour : « Personne ne veut ce que [Sonos] vend. »
Sonos : Une résilience face à l’adversité
Bien que Steve Jobs ait rejeté l’idée, Sonos a prouvé sa capacité à séduire un large public au-delà de ses premiers adeptes. Aujourd’hui, alors que l’entreprise traverse une période difficile, elle pourrait devenir une cible intéressante pour des géants comme Amazon ou Google.
Avec une capitalisation boursière de 1,7 milliard de dollars, Sonos reste accessible pour des acteurs majeurs de la tech. Toutefois, le CEO par intérim, Tom Conrad, semble déterminé à regagner la confiance des utilisateurs et à redresser la situation. Mais si cela échoue, qui sait ce que l’avenir réserve à Sonos ?
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