Les iPhone des directeurs de campagne des candidats à l’élection présidentielle américaine ont-ils été compromis par des cybercriminels chinois ? Le FBI enquête sur cette affaire brûlante.
Des rapports récents suggèrent que les iPhone des responsables de campagne présidentielle aux États-Unis ont été infectés, et le FBI soupçonne fortement l’implication de hackeurs chinois. D’après des informations de sources fiables, l’agence de renseignement américaine tente de déterminer si la Chine a joué un rôle dans l’infection de plusieurs iPhone essentiels au sein des campagnes électorales.
Les téléphones en question appartiendraient à des hauts responsables d’une des campagnes présidentielles. Il reste à confirmer s’ils sont liés à Donald Trump ou à Kamala Harris, selon un expert en cybersécurité consulté par nos sources. Cependant, cet expert indique que les configurations des iPhone ont été modifiées de manière suspecte, similaire à des modèles observés dans des cas précédents d’infection par logiciels malveillants.
Une enquête minutieuse sur le piratage des iPhone
« Bien que cela ne confirme pas définitivement que les appareils des directeurs de campagne ont été compromis, les données disponibles, couplées à l’identité des propriétaires et au contexte des élections présidentielles américaines, suffisent à justifier une enquête minutieuse, actuellement en cours », a expliqué Rocky Cole, fondateur de l’entreprise de sécurité mobile iVerify et ancien analyste de la NSA.
Son entreprise a établi un partenariat avec une organisation américaine qui propose des outils de cybersécurité gratuits aux candidats à l’élection présidentielle et à leurs équipes. Cette société était chargée de sécuriser les iPhone pendant la campagne et a détecté les premières alertes concernant les iPhone potentiellement infectés.
La Chine nie toute ingérence électorale
Du côté du FBI, l’agence a confirmé qu’un iPhone appartenait à une personne ciblée par Salt Typhoon, un groupe de pirates chinois actif depuis 2020. Des rapports récents ont montré comment ces pirates associés à la Chine auraient exploité des systèmes de surveillance légaux pour extraire discrètement des informations sensibles, infiltrant éventuellement les réseaux de plusieurs opérateurs télécoms américains tels qu’AT&T et Verizon.
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Selon des sources, ces cybercriminels chinois auraient espionné les communications de Donald Trump, de son vice-président JD Vance, ainsi que des membres de l’équipe de campagne de l’ancienne candidate Kamala Harris. Un jour plus tôt, des nouvelles avaient révélé que l’une des avocates de Donald Trump avait été ciblée par ces hackeurs chinois. La Chine a rejeté ces accusations, affirmant qu’elle n’était pas responsable de cyberattaques contre les États-Unis.
Liu Pengyu, porte-parole de l’ambassade de Chine à Washington, a déclaré qu’il n’y avait « aucune intention d’interférer dans les élections américaines », ajoutant que ces affirmations étaient des « spéculations malveillantes à l’encontre de la Chine ».
Ni Apple, ni le FBI n’ont émis de commentaires sur cette affaire. Toutefois, Chris Krebs, ancien responsable de l’Agence de cybersécurité et de sécurité des infrastructures (CISA), a souligné que Donald Trump devra, au cours de son prochain mandat, « faire face à la montée de la cyberactivité » en provenance de Chine qui « se prépare à la guerre ».
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