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Citroën, la marque iconique aux Chevrons, est sur le point de secouer le marché automobile en envisageant le retour de sa légendaire 2 CV. Avec le succès fulgurant des modèles néo-rétro tels que la Renault R5, R4, et la Twingo, Citroën semble déterminée à ressusciter cette icône sous une forme électrique.

La Renault R5 E-Tech, avec son design néo-rétro, surpasse en ventes la Citroën ë-C3. Ce succès démontre que le style rétro séduit plus que prévu. Bien que plus coûteuse, cette citadine électrique du Losange trace une nouvelle tendance que d’autres constructeurs commencent à suivre. Elle a même décroché le titre prestigieux de Voiture de l’année 2025. Face à ce phénomène, Citroën reconsidère sérieusement le retour de la 2 CV avec un design néo-rétro.

Si la nouvelle 2 CV voit le jour, son lancement est prévu pour 2028, coïncidant avec le 80ème anniversaire de ce modèle emblématique.

Selon des sources proches de Citroën, un retour aux sources est envisagé, avec une approche plus rétro que néo. Ce choix stratégique permettrait de réduire les coûts de production et de renouer avec la philosophie des modèles anciens, qui ont fait le succès de la marque en offrant des voitures accessibles au grand public.

La place de la 2 CV électrique dans la gamme Citroën

Actuellement, Citroën dispose déjà d’une plateforme capable d’accueillir cette 2 CV électrique. Ce serait le châssis partagé au sein du groupe Stellantis, utilisé par la C3 et la Fiat Grande Panda. Pour réduire davantage les coûts, Citroën se concentre sur les batteries, principales responsables du prix élevé des voitures électriques. Grâce à un partenariat de production en Espagne avec la société chinoise CATL, Citroën espère réduire ces coûts. La 2 CV électrique pourrait ainsi être positionnée entre la Citroën AMI et la ë-C3, avec un prix compris entre 7 990 et 23 300 euros. Elle entrerait en compétition avec des modèles comme la Dacia Spring et la Leapmotor T03.

En attendant, Citroën prévoit de lancer une version plus abordable de la ë-C3 en 2025. À l’instar de Dacia, l’objectif est d’intégrer une batterie plus petite pour atteindre une autonomie de 200 km, avec un prix inférieur à 20 000 euros, hors bonus écologique. Cette stratégie vise à concurrencer la future Renault Twingo et à préparer le terrain pour l’arrivée de la 2 CV électrique.

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